Salaire, gentil miroir…

Marx, c’est bien connu, exposait les fantasmes et les illusions produites par la marchandise. Mais ces fantasmagories ne sont pas si irréelles. L’idéologie et la marchandise fonctionnent comme des trompe-l’oeil, des pièges visuels qui confondent, identifient et rapprochent des figures bien réelles : travailleur, objets, or, argent. Dans ce texte, qui relève autant de l’exercice de marxologie que de l’expérience littéraire, Jean-Pierre Lefebvre s’attache à explorer les métaphores du miroir, de la lumière et de l’optique, afin de relire le Capital comme une savante déconstruction du montage enchanteur qu’est l’économie.